Thérapie brève digitalisée
- Adolescents
- Adultes
- Binômes
- Couples
- Enfants
- Familles
Dépasser rapidement et durablement des problèmes personnels, relationnels et ou familiaux online (ou en présentiel)
Dans deux contextes différents :
-* Le travail face à face permet un contact plus aisé dans des problématiques et auprès des personnes qui nécessitent de se rassurer à travers le contact direct. Cette rencontre dans un espace physique privilégie l'attention et la présence, l'utilisation de l'hypnose si besoin,…
-* Le travail à travers le Web (plateformes Skype, Zoom,…) permettent un grande focalisation de l'attention, un cadre très favorable à la concentration et amènent à être concis, focalisé sur ce qui se passe en séance et dans le présent.
Le mode de travail :
La « thérapie brève » (ou thérapie systémique stratégique brève) est une méthode de résolution des problèmes humains.
Utilisée pour résoudre des problèmes familiaux, des problèmes de couple ou individuels ainsi que pour dépasser des obstacles ou des crises dans les grands systèmes (ministères, entreprises, institutions), elle permet de trouver une issue dans un temps plus court que les thérapies traditionnelles.
Qu’est-ce qui permet à la thérapie d’agir efficacement, à brève échéance en donnant de résultats durables dans le temps ?
La méthodologie de la thérapie brève permet de mettre de l’ordre dans le chaos que nous ressentons lors de périodes de crise ou dans le flou dans lequel nous baignons quand les problèmes sont multiples ou de longue durée.
En se focalisant sur la résolution du problème le plus aigu lors du démarrage de la thérapie, elle permet aux personnes de reprendre le contrôle de leur vie. La personne ou la famille, plus forte et plus confiante, dépasse ainsi plus vite les autres difficultés ou problèmes, toujours avec l’aide du thérapeute, si besoin.
Le thérapeute tient compte de tout ce qui a été essayé par le passé et qui n’a pas donné de résultats concluants afin de ne pas s’éterniser sur des « tentatives de solution » improductives.
La thérapie avance par objectifs bien définis par le patient et/ou la famille avec l’aide du thérapeute.
La thérapie est active, c’est–à-dire qu’on n’utilise pas les séances pour parler inlassablement du problème mais pour analyser comment le problème se maintient dans le présent, la manière comment les issues sont bloquées et la manière de commencer à dénouer les fils. Le patient, à la fin de chaque séance, est invité et instruit à mettre en place certaines expériences d’observation et de communication, de manière à rester « en thérapie » pendant la vie courante.
Le thérapeute (avec l’accord du patient) peut aussi faire appel à plusieurs personnes concernées par le problème et sa solution (parents, enfants, enseignants, médecin généraliste ou psychiatre); ainsi qu’il peut faire appel à l’équipe thérapeutique (lors de discussions en équipe ou pendant la séance par téléphone interposé).
Sauf interdiction du patient, les séances sont filmées et en cas de blocage de la thérapie, re-visionnées et étudiées par le thérapeute et/ou l’équipe thérapeutique afin de retrouver des pistes de travail efficaces.
De manière à ce que les résultats puissent se stabiliser dans le temps, le thérapeute veille à ce que le patient et/ou sa famille puissent bénéficier d’un changement à la fois émotionnel, cognitif, relationnel et comportemental. Ceci est un gage de consolidation des résultats. Par exemple, en cas d’un problème de phobie ou de panique, la personne obtiendra un sentiment de sécurité, tout en sachant comment réagir efficacement dans des cas où malgré tout, la peur commencerait à apparaître. La famille apprendra la meilleure manière de l’aider efficacement à garder son calme. C’est à travers des expériences répétées de récupérer son calme que le patient réussira enfin à se convaincre fondamentalement, que certains contextes jusqu’à là très effrayants, ne le sont plus autant.
Ceci est le cas pour tous les autres problèmes où la peur est sous-jacente (TOC, hypochondrie). Le principe est le même pour d’autres problèmes émotionnels comme les problèmes de violence, dépression, d’instabilité, manque de confiance en soi, problèmes de deuil,…
Le modèle est aussi adapté depuis des années aux problèmes de comportement des enfants et des adolescents, problèmes de couple et problèmes familiaux.
Un autre volet important est celui du domaine psychosomatique : blocages sexuels, douleurs chroniques et chocs émotionnels, qui peuvent être traités, si nécessaire en associant l’hypnose au traitement.
Comment se déroule la méthode ?
Après avoir exploré les différentes facettes du problème et de son contexte d’apparition, le thérapeute analysera avec le patient les différentes solutions tentées par la personne et son entourage. on fera l’inventaire de « solutions » qui n’ont pas permis de résoudre le problème dans le présent (ou par le passé) ; ceci afin d’éviter de se fourvoyer dans des directions qui se sont déjà avérées improductives ou impraticables.
Le thérapeute proposera des activités, à mettre en place entre les séances, de manière à ce que la/les personnes puissent faire des expériences nouvelles.
Ces expériences peuvent être des choses à observer, à noter, à discuter,… ces expériences, à premier abord anodines, ont néanmoins été soigneusement construites en fonction de chaque personne (thérapie individuelle ou de couple), famille ou groupe. Lors de leur mise en œuvre, les personnes vivront une expérience émotionnelle corrective qui permettra de sortir du tunnel et puis de trouver une solution ou d’acquérir un positionnement plus confortable dans la situation problématique.
Le thérapeute pourra évaluer avec le ou les patients et/ou la famille l’impact des expériences mises en place entre les séances et affinera les prescriptions en fonction des objectifs.
Un rendez-vous 3 mois après la stabilisation des résultats et 6 mois après ce dernier rendez-vous permettent de s’assurer que le patient a en main tous les outils pour éviter la réinstallation du problème.
Quels problèmes peut traiter la thérapie ?
La thérapie systémique stratégique brève a été utilisée par beaucoup d’équipes et des professionnels à travers le monde entier dans de situations très diverses : problèmes cliniques, problèmes relationnels, problèmes familiaux, problèmes de couple… ceci avec des enfants, des adolescents et des adultes. Les problèmes relationnels au sein des entreprises, organisations…
Les problèmes concernent :
Les troubles phobiques, obsessionnels, les TOCs, compulsions, attaques de panique, hypochondrie,
Troubles de l’humeur : dépression, manie, troubles bi-polaires.
Troubles alimentaires : anorexie, boulimie, vomiting.
Troubles concernant des psychoses présumées, états délirants, paranoia…
Chez l’enfant et l’adolescent: phobie scolaire, dépression, problèmes de comportement, problèmes scolaires, problèmes relationnels, problèmes familiaux.
Chez les familles : problèmes de violence, dépression, problèmes affectifs ou relationnels au sens large, familles recomposées…
Le couple : problèmes communicationnels, relationnels et sexuelles, problèmes d’infidélité, problèmes de relation en tant que parents, gestion de la relation à la belle-famille ou aux ex-conjoints, relation aux enfants,…
L’entreprise : problèmes concernant la relation ou la performance, de difficultés de communication, de problèmes de harcèlement,…
A quoi peut-on s’attendre comme résultats ?
Tous les problèmes susmentionnés ont comme caractéristique de créer une grande souffrance et de donner le sentiment de ne plus être en contrôle de sa vie ; les personnes qui le subissent expérimentent la cruelle sensation d’être la proie de la crise, de la violence, de la peur, des sentiments de vacuité, de pensées obsessionnels, d’être la victime de l’autre…
La thérapie vise à la disparition du problème., Au-delà de permettre à la personne de se libérer du symptôme, la thérapie aide les membres de la famille à comprendre le contexte d’apparition du problème et leur donne les moyens de ne pas être en attente passive et fataliste d’une rechute. Elle permet à la famille et/ou le patient de reconnaître le contexte d’apparition du problème et/ou à le maîtriser et/ou à agir efficacement dès que le problème débute.
Beaucoup des problèmes qui nous sont soumis trouvent une solution définitive, d’autres comme certains problèmes psychosomatiques (asthme, eczéma), la douleur chronique et certains autres problèmes dites aigus nécessitent un travail en collaboration avec le médecin traitant, le psychiatre, l’osthéopathe ou d’autres spécialistes, en vue de diminuer et/ou maîtriser les crises,…
Selon nos recherches ainsi que celles de nos collègues à l’étranger nu n’avons pas constater d’aggravation du problème avec cette méthode, ni de rechutes permanente quand un changement a été consolidé avec les séances de suivi (3 et 6 mois).
A quoi le public doit être vigilant ?
Une thérapie n’a du succès que quand le thérapeute et le patient ont une bonne relation : le patient fait une demande au thérapeute et celui-ci met son savoir et expérience en œuvre pour aider le patient à obtenir son objectif. La communication doit être de qualité : le thérapeute propose et explique au patient comment il voit le problème et comment il voit la suite à donner. Le patient est à l’aise de poser des questions autant sur son problème que sur la thérapie et son déroulement. Le thérapeute utilise des techniques qui permettent au patient d’avancer.
Si la thérapie stagnait, malgré que vous avez mis en place les suggestions en accord avec votre thérapeute, il est alors important de lui en parler. Vous êtes en droit de lui demander ce que lui a mis en place pour faire que la thérapie avance : étudier le dossier avec des collègues, se faire superviser, etc …
Bibliographie :
A la recherche de l’école de Palo Alto, Garcia et Wittezaele
Changements, paradoxes et psychothérapie, Watzlawick, Weakland et Fisch
Psychosolutions, Nardone et Watzlawick
L’art de la thérapie brève, Nardone et Watzlawick
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